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C'est lors de mes deux
ascensions de l'Arpelistock l'automne passé et cet hiver que j'ai
imaginé une grande et belle rando sur les sommets du coin, le Wildhorn,
le Sérac et également le Sublage.
Comme il n'y a pas de
sentier depuis Grand'Gouille jusqu'au Wildhorn, j'ai lu les quelques
infos trouvées sur le web. Malheureusement elles sont
contradictoires et peu précises sur le court passage pour rejoindre
l'arête sud-ouest du Wildhorn.
De mon point de vue le passage pour rejoindre l'arête sud-ouest
du Wildhorn en dessus du col du Brochet n'est pas de la
randonnée, c'est de l'alpinisme.
Ce passage est très exposé, pour moi il ne devrait pas être
franchi sans être assuré.
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Si j'avais eu le choix je
me serais encordé, je l'ai franchi en mode randonnée car j'étais dans
un bon jour physiquement et surtout j'étais très bien dans ma tête.
Place aux images avec
pour commencer cette sublime arête de l'Arpille.
Info 2020:
Des noms ont été modifiés sur la carte
https://map.geo.admin.ch
- Tête Noire s'appelle maintenant Tita da Terra Naire
- Grand' Gouilles s'appelle maintenant Grand Gouilles sans le '
- Le Col du Brochet s'appelle maintenant Col du Brotsé
Info d'août 2020 de Lucien:
" On trouve un premier relais au niveau du cairn
au départ du couloir, et un autre à la sortie.
Il y’a exactement 25 mètres entre les 2 relais, il faut donc une corde
de 50m. (ou des doubles de 25 min bien sûr).
Le plus grand danger c’est peut-être les chutes de pierre, casque
fortement recommandé."
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Le
parking version google 2020
Coordonnées GPS du parking:
46.331761 , 7.285957 ou 46°19'54.4"N ,
7°17'09.3"E |
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http://maps.google.ch |
Les places à disposition
sont nombreuses, mais elles ne sont pas toutes protégées des vaches.
Avez-vous déjà eu la voiture enfoncée par ces sympathiques ruminants ?
Moi oui, alors je fais gaffe maintenant. |
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Du
parking à Grand Gouilles.
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Je me
dirige vers l'arête de l'Arpille, mais je vous accorde qu'il faudra d'abord
dépasser la ligne électrique pour avoir de plus belles images. |
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Lac de Sénin
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Ce sont
les derniers mètres dans l'herbe pour quelques heures. |
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Sur ma
droite quelques belles pointes. |
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Grand Combin |
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Arête de l'Arpille |
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Quille du Diable Sommet des Diablerets |
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J'aime
bien le coup du piquet, il vous fait croire que vous êtes en haut,
mais non. |
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Il y a encore un long
presque plat. |
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Le deuxième piquet est le
bon, il annonce la fin de la montée pour le moment. |
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Arpelistock |
Les Grand' Gouilles c'est
là en bas, plus que deux kilomètres. |
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Le Sérac commence à
pointer du nez. |
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Le Sérac |
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Oldenhorn |
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Celui-ci aussi était au
programme du jour, mais je n'y arriverais pas cette fois. |
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Le Sublage |
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Le Wildhorn commence à son
tour à pointer son nez, mais qu'est-ce qu'il est encore loin. |
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Wildhorn |
Une gouille, mais ce n'est
pas la Grand' |
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Ahhhhhhhh, aurais-je du
lire les avis de tirs ? |
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J'aperçois une nouvelle
gouille, est-ce la bonne ? |
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Comme il n'y a pas de
sentier officiel j'essaye d'imaginer mon itinéraire de tout à l'heure.
La descente par la face nord-west semble se terminer par une barre
rocheuse, c'est pourtant par là que ça passe à skis. |
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Le Sérac |
Un petit col trente mètres
plus haut sépare les deux gouilles.
Comment se vide celle de l'ouest ? Captage pour le barrage j'imagine. |
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De Grand'
Gouilles au col du Brochet.
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Le Wildhorn
se rapproche bien là-haut à gauche en dessus du col du Brochet. |
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Très jolies cette
minuscules gentianes, je n'ai pas souvenir d'en avoir croisé souvent. |
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C'est la gouille
est,
particulièrement moche avec le soleil dans le dos. |
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Mais
quand même bien belle avec un autre éclairage. |
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Cette pointe pt 2931 n'a
pas de nom, mais que je la trouve belle vue d'ici. |
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La montée au
col du
Brochet n'a pas de sentier mais comme cela passe à peu près
partout, choisissez ce qui vous inspire.
Je pense que la rive droite est plus favorable car
les cailloux sont petits est tassés. |
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Beaucoup de distance a
parcourir dans cette rando, par exemple entre le lac et le Sérac il y
a 1,8 km à vol d'oiseau. |
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Le Sérac |
Pour moi
le menu c'est caillasse, caillasse, mais j'aime ça. |
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Surprise je rattrape des
bipèdes, je pense qu'ils sont arrivés depuis la cabane des Audannes. |
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A l'approche du col des
névés font leur apparition, j'en profite pour les parcourir pour me
reposer les pieds. |
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En rando c'est comme en
voiture, lorsqu'on parle au téléphone on ralenti l'allure. J'en
profite pour dépasser ces bavards et arriver seul au col du Brochet. |
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C'est le col, dominé par
le magnifique Gältehore. |
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Col du
Brochet |
Vu la dimension du lac,
pas certain qu'il y en a un. ( de Brochet, faut
suivre ) |
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Du col du
Brochet au sommet du Wildhorn.
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Direction le Wildhorn.
La taille de la trace me rassure, si elle est si grande c'est que
beaucoup de monde l'emprunte et il n'y aura pas de difficulté. (
mauvais raisonnement ) |
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Caillasse caillasse
encore. |
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Premier passage
plus délicat, il faut sortir les mains des poches pour 3 mètres.
( degré II sur rebords gravillonnés ) |
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Alors vous êtes d'accord,
il est bien beau. |
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Gältehore |
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Mont Pucel |
Pas de
changement jusqu'à la falaise terminale. |
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Le franchissement de
cette zone de falaise est impossible à deviner durant l'approche.
Dans une des descriptions il parle de passer à gauche d'une tour jaune, ouais avec la photo je vois
la tour maintenant. |
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Le
sentier traverse à gauche, sur le moment j'avais imaginé un passage caché. |
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Remonter ce couloir par
exemple. |
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Finalement non, à raz la
falaise on repart à droite. |
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C'est ce couloir qu'il
faut grimper, à gauche de la tour qui n'est pas si jaune de si près. |
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Un point
rouge me donne de l'espoir, ce sera balisé. C'est le seul que j'ai vu. |
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Ce
couloir ça va, pas trop raide mais rempli de cailloux.. |
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Ensuite c'est une
traversée à gauche sur une vire également caillouteuse, mais ça va
toujours. |
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Au bout de la vire, un
cairn rassurant. |
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A la
hauteur du cairn, un spit et un piton sont à disposition pour
s'assurer. |
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Image de Lucien d'août 2020 |
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Pour les
vingt à trente mètres
suivants c'est un couloir gravillonneux très raide. |
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Vu du milieux contre en
bas. |
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Vu du milieux contre en
haut. |
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Vu d'en haut.
A la sortie de ce couloir un câble entoure un immense rocher
permettant de faire un relais et le rappel pour le retour.
Je conseille vraiment de vous encorder dans ce passage. |
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Il reste une dizaine de
mètres beaucoup moins engagé et difficile pour rejoindre l'arête. |
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Il faut maintenant
suivre l'arête facile jusqu'au sommet principal.
( 200 à 300 mètres de distance avec quelques passages où il faut
utiliser les mains )
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Choix surprenant le
sommet principal n'a qu'un misérable petit cairn alors que c'est le
point le plus haut avec 1 mètre 30 de supériorité. |
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Wildhorn |
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La traversée sur le sommet
secondaire est vite faite et également facile. |
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Wildhorn
sommet secondaire |
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J'ai longuement hésité
entre redescendre par le même itinéraire ou descendre par le glacier
en direction du Lac de Ténéhet avant de retourner par la cabane des
Audannes.
Seul sur un glacier et sans crampons j'avais déjà dit que
c'était stupide lors de ma course précédente au Pigne de la Lé, alors
j'ai choisi le retour par le passage que je n'ai pas vraiment
apprécié. |
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Je retourne au sommet
principal. |
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Puis je
suis approximativement l'arête. |
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jusqu'au cairn indiquant
le départ du sentier crispant. |
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Le couloir plus branlant
que délicat. |
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Et la traversée à raz la
falaise, agréable lieu de pause soit dit en passant. |
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Le beau pierrier en
direction du col. |
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Le dernier passage où
l'on sort les mains des poches. |
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Le dernier flanc de coteau
interminable avant le col. |
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En face le très beau
Gältehore et son glacier le Gältegletscher.
Si j'ai bien vu ça se parcourt en randonnée à ski. |
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Gältehore |
Quelques photos depuis le
col. |
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Le
Sérac |
Le sommet sans nom pt.
3004 devant le G . . . |
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La descente du col est un
réel plaisir après celle du Wildhorn, pas raide et sur de petites
pierres bien tassées. |
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Grand' Gouilles |
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Et j'arrive à Grand'
Gouille qui ferait mieux de s'appeler entre les gouilles. :-) |
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De Grand'
Gouilles au sommet du Sérac, puis retour sur le sentier de l'Arpille.
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A partir de Grand'
Gouilles il n'y a plus de sentier ou de trace balisée, c'est un trajet
selon votre inspiration. |
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Mon inspiration, je
vise le sommet avec comme but de terminer par la pseudo arête est. |
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Ce que je n'avais pas
totalement capté, c'est qu'il s'agit d'une suite de lapiaz
particulièrement travaillée. |
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Avec son lot de trous et
fissures ce qui n'est pas pour me déplaire, mais ça ralenti
quand même ma
progression. |
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Par moment il y a même de
petits vallons encore encombrés de neige. |
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Connaissant le principe du
névé qui recouvre un gouffre, je n'essaye pas de couper au plus court. |
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La pente devient de plus
en plus raide mais en choisissant les dalles non recouvertes de
gravillons, ça passe bien. |
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Un petit ressaut
vertical de 5 mètres m'empêche de passer, alors j'effectue une
traversée dans la face nord. |
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Puis c'est droit en haut
dans la pente convexe. |
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Et le
sommet orné de ses deux cairns fini bien par arriver, c'était long
mais très beau. |
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Côté Sud c'est la falaise
verticale, il faut freiner avant. :-) |
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Pour la première fois je
peux photographier ce versant sud de l'Arpelistock que nous avons skié
au mois de mars. |
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L'Arpelistock |
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Wildhorn |
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Pour la descente je vais
essayer de trouver un passage dans cette face nord,
comme c'est le
passage en hiver ça devrait le faire. |
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Le Sublage |
La face étant convexe ce
n'est pas facile de deviner le meilleur passage avant d'y être. |
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La pente
est assez raide ce qui ne se voit pas trop sur les photos. |
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Pour passer la dernière
falaise de 5 à 10 mètres j'ai cherché un peu, mais finalement j'ai
trouvé une petite cheminée facile à dé-escalader. |
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Un pierrier encore pour
bien achever mes chevilles. |
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En face il faudra monter
un peu pour retrouver le sentier de l'arête de l'Arpille. |
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Question pour un
spécialiste photo que je ne suis pas:
Pourquoi est-il plus facile de
photographier des fleurs jaunes que blanches ? |
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Le
Sérac |
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Grand Combin |
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Déjà bien éloigné de
Grand' Gouilles. |
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Aussi quelques trous
prometteurs de ce côté |
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Et je
retrouve le sentier officiel, fin du stress de la recherche
d'itinéraire. |
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Comme je
l'avais imaginé la
remontée vers l'arête de l'Arpille est déprimante pour une fin de
rando. |
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Et
celui-ci je vais le replanifier à l'occasion. |
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Le
Sublage |
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Grand beau stable sans
orage qu'ils avaient dit. |
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Avec
le soleil rasant les dunes et vallons des flancs de l'arête deviennent
eux aussi magnifiques. |
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A quelques minutes près
j'étais dans le brouillard. |
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J'échappe également
de justesse à la
pluie. |
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Et je retrouve ma quatre
roues, moins de monde à 19h00 qu'à 10h00. |
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Mon point de vue:
Si vous aimez le monde minéral comme moi, vous allez adorer ce
parcours.
Vous devez également
apprécier les parcours sans balisage, car excepté le sentier du col
du Sanetsch à Grand' Gouilles il n'y a rien pour vous guider.
Avec une corde de 2x25 mètres
(rappel au retour), quelques petits coinceurs et mousquetons il est
possible d'effectuer cette course
sans risques exagérés et inutiles, et dans ce cas nous retrouvons
une cotation de PD.
Encore une fois
je signale qu'il y a un passage très exposé en dessus du col
du Brochet qui ne devrait pas se franchir sans assurage. |
Mon point de vue en
2020:
Durant plusieurs années je n'ai reçu aucun commentaire sur ce
passage en dessus du Col du Brotsé, et maintenant j'en reçois
régulièrement durant la saison d'été.
- Des randonneurs me disent qu'ils ont renoncé
- Des habituées à l'escalade me disent que ça été un plaisir de
passer ce couloir. (sans encordement)
- Une personne me dit
que
sur
la partie escalade pour rejoindre l’arête mes remarques sur la
sécurité sont à suivre absolument. Ca passe sans assurage avec le
bon mental, dans un bon jour, sans trop de
monde au-dessus et avec l’habitude, mais il y a à présent la
possibilité de s’assurer facilement et de tirer un rappel au retour
Je rajoute que Kilian
Jornet passerait en courant à n'en pas douter. :-)
Finalement, dans quelle catégorie de visiteurs de sommets êtes-vous,
c'est la question à vous poser.
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