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Après l'ascension de la Haute Corde par le Grand Miroir de l'Argentine nous avons décidé,
Daniel et moi, de partager une autre ascension hors des sentiers battus.
Le Sex Rouge par l'arête nord-ouest est certainement un parcours
répondant à nos critères, et pour faire esthétique nous décidons de le
commencer presque depuis le fond de vallée.
Depuis la route du Col de
la Croix nous empruntons la route forestière en direction de Droutsay,
puis de la forêt du Mont où nous parquons à la croisée des 5 chemins.
(ce n'est pas un lieu dit, il y a réellement 5 chemins et un panneau
indicateur)
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Il n'y en a pas vraiment
de parking, mais la route forestière est bien assez
large pour laisser plusieurs véhicules dans le bord.
Le parking version google
2014.
Coordonnées GPS du
parking: 46.344609,7.170274
ou
46°20'40.6"N , 7°10'13.0"E |
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L'approche.
Du parking
au chalets du Lécheré (pt. 1657m)
Temps effectué: 40 minutes
Dénivellation: + 367 mètres
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Je suis bien curieux de
voir si notre itinéraire commence par un sentier balisé, et bien oui
c'est le cas, c'est le sentier du Drudy pour aller à Pierredar. |
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Le soleil atteint un des sommets de mon
enfance, la Palette d'Isenau. |
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La Palette |
Pour nous l'ambiance est encore
glaciale, le sol est gelé et du givre recouvre le sentier dans les
clairières. |
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Bon, pas d'autres
solutions il faut regarder en face. |
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Tour d'Aï Tour de Mayen Tour de Famelon |
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Pic Chaussy |
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Le Tarent
la Pare
le Grand Sex |
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Notre sentier est
"clôturé" par des bandes plastiques comme si l'itinéraire était
utilisé pour une compétition. |
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La Palette |
Daniel
a un bon rythme, pas facile de faire des photos pas trop floues. |
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Les Diablerets |
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Nous traversons les
clairières étroites et raides que je parcourais lors de mes premières
randonnées à skis en solitaire, il y a bien longtemps. |
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Encore quelques
mètres de sentiers et après ce sera l'improvisation. |
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Il y a même un second
panneau vingt mètres plus loin des fois que vous auriez oublié de mémoriser
les indications. :-)
Version agrandie. |
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Le sentier du Drudy
direction Pierredar part à droite. |
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La
Marchande
Nous sommes toujours dans l'approche, mais cela devient technique
donc beaucoup plus motivant. Il s'agit de franchir cette très longue
barre de Rochers de la Marchande par le passage dit de l'Echelle.
Des chalets du Lécheré à la Marchande
Temps effectué: 2 heures
Dénivellation: + 643 mètres |
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http://map.geo.admin.ch |
Droit en haut direction la Marchande. |
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Le Lécheré |
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Nous arrivons sur une
petite épaule d'où on visualise bien la suite. |
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L'extrémité
sud de la
barre rocheuse donne l'impression d'un sommet, mais que nenni.
Dans les années 80 j'avais aussi cherché à gravir ce spigolo, mais une
fois sur place il est peu marqué. Alors nous avions escaladé un
enchaînement
de cheminées pas spécialement jolies. |
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Notre
passage est en face parmi ces vires, mais la ou lesquelles exactement
?
Mes souvenirs ont 30 ans, cela ne m'aide pas. |
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Nous avons choisi la
ligne directe à travers les broussailles, grave erreur. |
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Nous voici enfin sorti
des arbustes.
Un vent glacial nous caresse le dos, maintenant nous
devons "attaquer" la pente de plus en plus raide jusqu'au pied de
l'échelle, si elle existe encore.
Le sol est béton, je ne sais pas encore s'il faut s'en réjouir. |
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A notre gauche une
aiguille décollée de la paroi, c'est le Pic Werro.
Elle fait une quarantaine de mètres et son escalade est cotée IV.
Dans les années 80 je l'avait gravie alors que les pitons étaient déjà
rouillés, aujourd'hui j'aurais probablement encore plus de doutes sur l'assurage. |
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On la voit, ou plutôt on
voit qu'il y a deux montants, mais pour les pachons c'est encore un mystère. |
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La pente devient de plus en plus raide |
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Comme toujours au pied de la
falaise un relatif replat permet de progresser plus facilement. |
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La voici, mais pour
l'atteindre il faut traverser un court couloir de terre raide et très dur.
Pas
facile et surtout pas motivant de sortir les crampons pour un mètre. |
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L'ancienne est encore là. |
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Quant à la nouvelle je dirais qu'elle
fait "ancienne" |
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Un peu vertigineux quand
même. |
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Et transpirant la solidité n'est ce
pas? |
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La sortie de
l'échelle est équipée d'une chaîne. |
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A vous de juger l'amarrage. |
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En se retournant on apprécie
ce parcours d'approche de la paroi, depuis l'épaule bordée de sapin,
puis à travers les branchages, et pour finir par la pente raide et
caillouteuse. |
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Cela continue par une traversée facile
sur la droite. |
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Et pour finir
avec les difficultés, c'est une traversée à gauche équipée d'un câble
et d'une corde. |
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Il faut rester concentré car la montagne a ses dents bien aiguisées.
Plaisanterie mise à part l'amarrage est bien, mais une corde spéléo
non traitée contre les UV est-ce bien raisonnable comme corde fixe? |
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Corde fixe ou câble, telle est la
question? |
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Nous poursuivons droit en haut par des
pentes raides mais peu délicates. |
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Un dernier couloir et nous serons au
bord du plateau de la Marchande. |
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Vu d'en haut, un peu plus raide comme
impression. |
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Le temps de se restaurer, un petit tour
d'horizon. |
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La Chaîne du Pic Chaussy |
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La Palette d'Isenau |
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Giferspitz et Lauenenhorn |
Nous visons maintenant le sommet de
cette bosse où nous espérons enfin retrouver le soleil. |
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Comme la zone est clairsemée de lapiaz
j'espère bien découvrir un ou deux gouffres, mais non, je n'ai rien vu. :-(( |
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Nous choisissons à
nouveau un petit couloir herbeux quand même moins pénible à remonter
qu'un tas de cailloux. |
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Et nous découvrons enfin notre but. |
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Sex Rouge |
Et revers de la médaille, les
installations de skis. |
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Tête aux Chamois |
Youpiiiii, le soleil est là. |
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Sex Rouge |
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La suite attire
forcément notre regard, et ceci d'autant plus que de nombreux
parapentes survolent "notre" arête. |
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Nous sommes au bord de la falaise. |
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Cette belle tour blanche
qui paraissait si facile à franchir d'après les photos vues sur le net
laisse planer quelques doutes, et ce d'autant plus que le topo dit de
la contourner facilement par la droite. |
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L'ascension
par
l'arête
C'était notre principale motivation, mais alors malgré la cotation
officiel PD ce n'était pas de tout repos.
( Traduction, c'était une immense M. )
De la Marchande au Sex Rouge
Temps effectué: 4
heures
Dénivellation: + 671 mètres |
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En arrière plan, le "plateau" de la
Marchande. |
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Mon premier coup de gueule:
- Ecrire des topos c'est bien, mais faire la
course avant de l'écrire ce serait mieux.
Selon le topo, le parcours conseillé "Peu Difficile" est à droite de la
Tour Blanche ! |
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Après analyse de la
chose, une traversée à gauche sous la face ouest de la Tour nous amène
à une zone escaladable. |
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Daniel n'aime pas l'idée de s'équiper
"escalade" à l'ombre alors il traîne les pieds. ;-) |
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Quelle bonne idée d'avoir glissé
quelques "friends" dans mon sac. |
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Nous choisissons une fissure qui semble
franchir la barre. |
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L'escalade est plaisante
malgré la température négative, pas trop difficile et il est possible
de fixer quelques assurages. |
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Le rocher est de très bonne qualité, il
nous permet même une escalade sur les bords du dièdre fissure. |
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Les relais sont du type "Haute
Montagne", au moins ils sont béton. |
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Et c'est la sortie de la troisième
longueur. |
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La suite est une traversée de dalles
raides mais pas exposées, nous nous décordons. |
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Il faut jouer les équilibristes dans
ces tas de cailloux branlants. |
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Les parapentistes continuent à nous
narguer. |
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Voilà, voilà, la suite
est maintenant bien visible.
Cette photo me sera bien utile plus tard pour choisir le bon couloir. |
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Nous sommes maintenant sur l'arête que
nous allons suivre le plus longtemps possible. |
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Sommet des Diablerets Tête
Ronde
Culan |
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Cela devient difficile de faire une
photo sans parapente, quelle galère. :-) |
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Sur notre droite certains couloirs en
direction de Creux de Champ sont impressionnants de raideur. |
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Cette portion d'ascension est vraiment
très agréable, il y a le soleil et les difficultés sont maîtrisables. |
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Nous continuons à tenter de repérer la
suite, mais elle est toujours incompréhensible. |
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L'arête que nous suivons a vraiment de
la "gueule". |
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Jolie et facile comme on aime. |
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Plus on s'approche, moins on comprend. |
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Le fil de l'arête est déversant, au
moins on sait où on ne passera pas. |
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L'arête tranquille c'est
fini. |
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Une fois au pied du ressaut nous
tentons la traversée à droite dans l'espoir de trouver une vire
empruntable. |
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Vu comme ceci ça va,
mais sur place grrrr, la pente à droite est très raide et très longue. |
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Pour être honnête c'est un des pires
passages que j'aie eu l'occasion de franchir. |
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Afin d'éviter une glissade, nous avons
chaussé les crampons malgré l'absence de neige ou glace. |
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Nous essayons le premier couloir après
la traversée. |
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Vu comme ceci, l'arête parcourue depuis la Tour ainsi
que la traversée cela parait facile.. |
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Après une trentaine de
mètres nous renonçons, très raide et impossible de faire un assurage
digne de ce nom. |
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Nouvelle tentative dans un couloir un
peu plus à droite, cette fois c'est acceptable. |
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L'escalade est presque plaisante. |
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C'est assez beau, mais le manque
d'assurage ne motive pas à faire autre chose que de se concentrer. |
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Il est vraiment difficile de ne pas
faire s'écrouler un tas de cailloux rien qu'en tirant la corde, merci
le casque. |
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Les longueurs s'enchaînent, et vu la
matière locale nous essayons de ne pas éternuer. |
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Difficile de choisir l'itinéraire
jusqu'à l'arête,
c'est partout raide et branlant. |
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Du cailloux, toujours du cailloux. |
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Nous sommes à nouveau sur l'arête,
l'escalade redevient "humaine" |
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Cette fois l'arrivée est proche, en
tout cas celle du télé. |
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La météo n'est plus au top, même pas
mal nous sommes près du sommet |
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Quelques ressauts
vont se charger de nous ralentir. |
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A notre gauche l'Oldenhorn que j'ai eu
la chance de revisiter il y a cinq jours. |
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Une petite photo genre pub de télé. |
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Et le dernier ressaut un peu plus
sport. |
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C'est le sommet, le vrai pas celui
visité par les touristes du téléphérique. |
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Il est 16h00, il fait
franchement froid, et il reste 1 heure avant la tombée de la nuit.
Ceci
explique le manque de photo panorama du sommet. |
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Le
retour
Nous avions planifié le retour par la nouvelle via ferrata de
Pierredar. Vu l'heure pas de zèle, nous redescendrons par
l'itinéraire de la cabane des Diablerets puis par les Gorges du Dar.
Du Sex Rouge
au parking
Temps effectué:
3 heures 30 minutes
Dénivellation: - 1712 mètres + 40 mètres environ |
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Nous traversons vers le sommet
"touriste", pour changer il y a un ressaut. |
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Mais quand même nous y arrivons
rapidement. |
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Enfin un passage moins technique.
:-) |
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Les deux sommets vus du télé. |
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Nous chaussons les crampons et
commençons la descente en direction de la cabane. |
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Des névés garnissent la
pente jusqu'au niveau de la cabane, cela nous arrange bien car la
marche est plus rapide que dans la caillasse. |
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A 17h00 nous sommes à la cabane. |
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Voici ma dernière photo "de jour" dans
le passage câblé sous la cabane. |
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Et la dernière de Daniel en direction
des DIablerets. |
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Certains passages des Gorges du Dar sont
déjà ou encore bien givrés. |
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Et c'est la bifurcation à partir de
laquelle il faut remonter en direction de la voiture. |
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Il est 19h39 c'est la libération, de notre sac à dos en tout
cas. |
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Mon point de
vue:
Itinéraire
esthétique et original, mais avec un passage très délicat en
traversée avec l'impossibilité de s'assurer.
Comme il n'est pas possible de s'assurer la cotation n'est pas PD,
mais T6
La description dans le
topo du CAS est vraiment fantaisiste, je doute fortement que la personne
qui l'a écrit ait effectué le parcours.
Je déconseille
très
fortement ce
parcours
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