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Depuis quelques années il était devenu évident que je devais
retourner au Mont Blanc, mais voilà encore plus que pour
d'autres sommets de haute montagne ce n'est pas simple d'arriver à
réunir les conditions indispensables:
- Il faut tomber sur une belle fenêtre météo.
- Il faut arriver à réserver la nuit au refuge, là on est
dans le domaine du miracle.
- Il faut être en forme ce jour là.
- Il faut être entraîné.
- Il faut trouver un compagnon de cordée qui est
compatible et également en forme et entraîné.
Et bien voilà c'est fait,
et en plus un 13. :-)
Ce compagnon je l'ai trouvé, il s'agit de Daniel.
- Sa page web
www.transpiree.com
- Sa vidéo
www.youtube.com
Afin de permettre une
consultation plus aisée et une meilleure indexation, j'ai choisi de
documenter cette ascension sur deux pages web.
Première partie:
Les trajets pour le refuge du Goûter
Deuxième partie: L'ascension
du Mont Blanc
Vous êtes sur la page de la deuxième partie, l'ascension du
Mont Blanc par l'Arête des Bosses qui est la voir normale, puis la
visite au passage du Dôme du Goûter.
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Finalement ce n'est pas le bon plan de faire une ascension de ce style
si le but est de présenter de belles images sur sa page web.
Le petit déjeuner officiel se situe dans la fenêtre entre 3h et 4h à
cette période de l'année, ce qui fait que même si vous traînez au
réveil les premières heures de marche s'effectueront de nuit.
Une photo quand même pour se souvenir de l'heure de départ, il est
4h00 |
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Trois heures plus tard
alors que nous avons dépassé le refuge Vallot, tout est différent.
Ce n'est plus noir, c'est gris blanc. Il est 7h00 |
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La
météo n'était pas annoncée trop moche, il ne fait pas froid et il n'y
a pas de vent, nous continuons car ce sera facile de s'y retrouver au
retour grâce aux traces laissées dans la neige fraîche tombée durant
la soirée. Il est 7h25 |
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Et puis l'inattendu
arrive, on sort la tête de cette peuf. |
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Nous arrivons dans le bouchon, c'est l'occasion de regarder si on est
suivi de près. |
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Une crevasse suivie d'un mur raide dans lequel a été
taillé un couloir sont équipés d'une corde fixe. Mais voilà, pour les
quelques personnes peu entraînées qui se balade par là, c'est un
obstacle colossal qui nécessite de multiples et interminables
tergiversations et provoque un bouchon de 15 minutes à la montée.
Combien seras-ce à la descente ? |
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Quand à l'efficacité de l'assurage . . . . .
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La crevasse est franchie. |
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L'arête finale est bien effilée, la concentration doit rester au top. |
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Et puis l'arête s'aplani,
le sommet est très proche, il est 8h21 et c'est la banane. :-) |
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Après 30 minutes d'arrêt au sommet il est temps de
redescendre, nous avons 8 heures à disposition pour prendre le dernier
train. |
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L'arête est toujours aussi effilée, c'est plus
impressionnant mais finalement plus facile de poser les pieds
précisément à la descente. |
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Aiguille de Bionnassay
Dôme du Goûter |
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Et puis voilà à nouveau le passage du mur et de la crevasse, cette
fois le bouchon sera terrible. |
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Nous patienterons 40 minutes à entendre des consignes et des okray . .
. . . . . . ça fout les nerfs à vif. |
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Deux minutes pour le passage et une monstre accélération nous
permettrons de devancer la cordée des Okray, c'était ça ou un coup de
piolet entre les deux yeux. :-) |
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Une bosse à passer pour ralentir le rythme de descente. |
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L'arête comme nous ne l'avons pas aperçue à la montée |
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Dôme du Goûter
Refuge Vallot |
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Afin d'ajouter un nom dans la liste de nos 4000, nous allons visiter
le Dôme du Goûter. |
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La première bosse en
dessus de Vallot donne tout de suite le ton. Pointu. |
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Les brumes sont de retour. |
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Depuis le col du Dôme ce seront 68 mètres de dénivellation pour la
coche. |
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Je pensais que ce serait un excellent point de vue pour immortaliser
le Mont Blanc . . . . |
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Nous sommes au sommet du Dôme du Goûter, un genre pas trop pointu. |
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Quand au panorama, je
n'aurais pas besoin de tenter la vidéo car je n'ai pas emporté d'escabot. |
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Direction le refuge, c'est encore 500 mètres de dénivellation à
perdre. |
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Glacier bien bouché qu'ils disent . . . .
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Nous faisons partie des encordés, alors nous coupons les virages. |
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Nous croisons et dépassons plusieurs autres visiteurs
on dira, c'est l'occasion d'admirer les différents styles:
en solo, en double pas encordé, en basquets sans guêtres mais avec crampons.
:-) |
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On devine le toit du refuge. |
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Quelques mètres à grimper pour passer au sommet de l'Aiguille. |
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Et quand tu penses que tu as fini et bien non, encore une bosse.
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Refuge de l'Aiguille du
Goûter |
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Un dernier petit bout d'arête. |
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Et on accède au refuge par une courte pente de neige. |
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Mon point de vue:
Alors il faut bien
avouer que quand on arrive facilement au sommet, avec une excellente
météo au bon moment et que tout s'est bien passé, c'est le bonheur,
vous êtes super heureux.
Mais il faut être
conscient qu'il y a aussi des mauvais côtés.
Difficile de réserver le refuge, prix exorbitants, beaucoup de
mondes dont bien quelques-uns qui ne sont pas à leur place ce qui va
provoquer de nombreux ralentissements et bouchons, etc.
L'arête des Bosses
était très effilée ce mois de septembre, est-ce toujours le cas
maintenant ?
Si vous n'avez jamais marché avec des crampons cet itinéraire n'est
pas le bon pour vous initier.
Et puis il y a la
montée au refuge du Goûter qui n'est pas sans danger.
Mon conseil:
Si vous faites de l'alpinisme et que vous avez l'occasion d'y aller
il faut la saisir c'est certain, car le Mont Blanc, c'est le
Mont Blanc. :-)
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