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Après la
répétition du vendredi 11 mars, voici les images de la sortie avec le
groupe.
Le rendez-vous est fixé au
environs du camping et du resto "Heiti" de
Gsteig.
www.hotel-restaurant-heiti.ch |
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Le parking version google
2014.
Coordonnées GPS du
parking: 46.381577 ,
7.262726 |
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http://maps.google.ch |
La réussite de cette randonnée étant à une
grande proportion due au mental, je suis heureux de l'aide de la petite couche
de nuage qui m'évite de répondre à la question, où est le sommet? |
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La piste de ski n'est plus au top, et
l'ambiance est vraiment "plouf". |
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C'est où qu'il est le grand beau
annoncé? |
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Dans la forêt en dessus du ski lift, notre
rando à ski se transforme en rando tout court. Malgré qu'un groupe de
trois fixe solidement les skis sur le sac, je propose de les porter sur
l'épaule pour les 5 minutes à peine que va durer cette traversée de forêt.
Pour finir c'était 450 mètres de distance avec 90 mètres de dénivellation,
mais personne n'a rouspété. ouf. |
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A la sortie de la forêt nous
rechaussons les skis et nous apercevons le passage clef, le fameux
couloir.
Cela fait 637 fois que je me demande, avec corde? avec piolet? La
pluie de ces derniers jours et le gel de cette nuit doivent
immanquablement avoir transformé ce passage en patinoire. |
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Un groupe était présent au parking, et
tactiquement je les ai laissé partir devant.
Ils vont
forcement laisser des marches dans la neige dure ou la glace, c'est
bon pour nous. De plus avec la vitesse de franchissement du couloir
j'aurai une bonne indication des conditions. |
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La nappe de brouillard dans notre dos est
bientôt résorbée, et nous nous sommes liquéfié rien qu'en pensant
au passage suivant. |
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Seeberghore |
Nous sommes à l'aplomb du
couloir plus personne ne parle, du stress? |
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Le premier passage n'est pas
en très bonne condition, mais avec les chaînes c'est acceptable. |
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La suite passe finalement
assez bien aussi . . . |
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. . . quelques bouts de
chaînes ou de cordes ayant été judicieusement placés. |
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A la queue leu leu
tranquillement est
l'expression qui décrit le mieux le franchissement de ce couloir. |
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A la sortie du couloir
j'imagine la tronche de ceux qui y arrivent à la descente alors qu'ils
sont montés en hélicoptère, c'est la vengeance de l'alpiniste. :-) |
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De la neige fraîche sur les
arbres, on se croirait en janvier. |
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Après l'ascension à pieds du
couloir, il s'agit maintenant de travailler la conversion en forêt. |
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Y en a même qui reste tordu
entre chaque virage. |
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Les périodes d'entraînement
sont terminées, nous entrons maintenant dans un rêve. Neige fraîche et
soleil. |
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Mittaghore |
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Fini les épicéas et mélèzes,
place aux longues combes ensoleillées. |
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Nous croisons les quatre
premiers skieurs, ils sentent le savon. Eh oui, l'hélicoptère c'est
pénible que pour le porte-monnaie. |
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Cette première combe tente
de nous démoraliser, trop raide, trop chaud, trop long, mais rien n'y
fera. |
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Enfin nous arrivons sur le
replat.
Nous franchissons la frontière et nous pouvons à nouveau parler
Français. |
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Le replat
qui fait du
bien. |
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La suite est interminable et c'est l'occasion de penser à rien,
mais c'est encore trop. |
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Nous avons beaucoup de
chance il y a vraiment peu de trace, la descente va être terrrrrible. |
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Le premier randonneur est
certainement parti de nuit mais le résultat est là, il a fait la première
trace. |
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Spitzhore |
La trace est sans fin et la
chaleur pesante, mieux vaut ne pas avoir oublié la casquette. |
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La place
d'atterrissage est squattée, je me demande ce que
ferait l'hélico si les alpinistes sont bornés et refuse de bouger. |
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Le dernier petit becquet
nous permet de réviser les conversions, certain rient jaune. |
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En une semaine une imposante
corniche s'est formée d'Est en Ouest,
étonnant. |
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Le sommet |
Une dernière lutte dans les
cailloux à fleur de neige, et ce sera le sommet. |
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Sommet des Diablerets Oldenhorn |
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Alpes Valaisannes |
Le Sanetschsee à l'Est est
franchement moins beau que cette automne, le blanc contre le bleu
turquoise, y a pas photo. |
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Arpelistock |
Je visionne la Combe de
Lapies di Bou qui ne va pas manquer de nous fatiguer les muscles du
virage. |
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Et voici mes compagnons au
sommet. |
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Nous effectuons
l'échauffement dans la première pente. Elle est un peu stressante car sur
la droite en descendant il y a la falaise et personne n'a envie de la
surfer avec une plaque à vent. |
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C'est l'heure du
ravitaillement et du serrage de chaussures. |
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Cette pente a été bien assez
large pour permettre à 20 skieurs d'y dessiner une trace exceptionnelle.
Florian, tu traînes. :-) |
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Nous sommes si heureux de ce
passage que nous décidons d'immortaliser nos tronches devant tant de S. |
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Un collègue ayant visionné
ma photo me fait remarquer que les randonneurs à ski sont vraiment
complètement dépassés avec leur vieux style de ski.
Pour lui cette pente
méritait seulement deux zags à fond. :-( |
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Nous on continue avec nos
vieux virages, mais quel bonheur. |
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Le replat du bas de Lapies
di Bou est le bienvenu, il permet de récupérer un peu de sang dans les
cuisses. |
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Spitzhore |
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Mittaghore |
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Mittaghore |
Et ça repart dans les zigs. |
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Spitzhore |
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Nous passons à raz l'épaule
Est du Mittaghorn pour trouver une combe parallèle à celle de la montée.
C'est bien mais d'autres ont eu la même idée avant nous. |
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Mittaghore |
La vallée de la Saane est visible maintenant.
C'est à 1000 mètres, mais pour cet hiver
c'est désolant de voir le manque de neige. |
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Maintenant c'est la pente
raide dans la forêt.
Certain en profite pour faire un bain de neige de
refroidissement. |
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Et voilà le couloir, celui qui a perturber
les esprits toute la montée. |
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Mais avec le soleil c'est
différent. |
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Même la dernière pente de
Topfel est skiable, que vouloir de plus. |
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Maintenant je peux montrer
ce sommet tout là-haut, c'est celui qui était tout en bas quand nous
étions au sommet du Gstellihorn. Moralité, mieux vaut ne pas savoir. |
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Mittaghore |
Avec le téléobjectif cette
photo fait assez Népal. |
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Arpelihorn |
Celle-ci a été
prise depuis la terrasse du bistrot. |
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Schluchhorn |
Peu avant la station de
Reusch, nous nous arrêtons pour photographier la face Sud-ouest. |
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Gstellihorn |
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Mon point de
vue:
La
combe de Lapies Di Bou est très large et vraiment très belle à
skier, mais elle se mérite. L'approche de 800 mètres de
dénivellation s'effectue en forêt avec des passages bien raides.
Le franchissement du couloir n'est pas forcement délicat, mais c'est
un vrai casse tête d'y aller par bonne condition.
- En 1985 je le franchissais skis aux pieds, mais une semaine après
une avalanche mortelle y emportait un groupe de skieurs alors qu'il
n'y avait pas eu de nouvelle chute de neige.
- Ce 20 mars le parcours s'effectuait à pied sans crampons, mais
cela risque de ne pas durer avec la neige fondante la journée et le
gel la nuit.
Regarder les photos de
mon parcours sans neige, et vous comprendrez mieux mes
conseils ci-dessous.
- Ayez le même comportement que sur un glacier mis à part la corde.
(ce serait exagéré)
- Pas d'attroupement serré.
- Pas de déplacement sans skis aux pieds.
- Ne pas skier dans les petites cuvettes.
- Ne pas sauter les bosses sans connaître ce qu'il y a derrière.
Pour les sceptiques,
lire cette article sur une autre randonnée avec des trous.
www.camptocamp.org
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